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L’admission post-bac : un sujet d’espoir et d’inquiétude

L’admission post-bac, porte d’entrée à l’université, laisse perplexe plus d’une personne : certains estiment que c’est une opportunité et un gage de réussite pour les futurs bacheliers afin de les aider à obtenir la formation qui leur convient le plus mais pour d’autres, ça inspire l’inquiétude.

Quelles études après le bac ?

Chaque année, du 20 janvier au 20 mars, les lycéens de terminales bénéficient d’un accompagnement actif pour mieux choisir les formations universitaires qui les intéressent (licences, BTS, DUT, DU, DCG, CUPGE, CPES, CPGE, Concours Sciences Po, écoles de commerce...). Il suffit d’aller sur le site Admission Post-Bac « APB » et de suivre la procédure de l’orientation active.

Quoi étudier à l’université ? Pourquoi choisir telle filière ? Où étudier ? Telles sont les questions qui tourmentent les futurs bacheliers et dont l'orientation active apporte les éléments de réponse et évite aux lycéens les mauvais choix et les accidents de parcours.

Cette démarche d’accompagnement comprend 4 étapes : s’informer, effectuer la préinscription, bénéficier du conseil si besoin et l’admission proprement dite. Une fois que l’élève de terminale a effectué la préinscription, l'université étudie son dossier et lui fait parvenir, au cours du deuxième trimestre, les conseils nécessaires quant à son choix d'orientation.

Ainsi, le futur étudiant sera mieux encadré et aura plus de chance pour réussir son cursus universitaire voire son parcours professionnel.

Une perception partagée de la part des parents

Vu l’importance cruciale de l’admission post-bac quant aux perspectives de réussite (ou d’échec), les parents sont de plus en plus engagés directement ou indirectement dans toutes les phases de la démarche (de la recherche d’information et jusqu’à l’admission finale).

La perception vis-à-vis le fonctionnement et les règles qui régissent les procédures de l’admission post-bac est ainsi assez partagée. Des parents se déclarent plutôt favorables et satisfaits : « l’admission post-bac offre un aperçu intéressant à propos des formations proposées. J’estime qu’il s’agit d’une réelle avancée relativement à ce qui existait auparavant, déclare le père d’Aurélien (élève en première S), au sujet des salons consacrés à l’orientation. Seulement, il est important de ne pas se précipiter, bien s’informer et prendre les bonnes décisions. »

Les parents ayant déjà de l’expérience vis-à-vis la démarche de l’admission post-bac sont encore plus sereins et confiants. C’est le ressenti du père de Constant, élève en terminale STI2D, qui envisage des études en matière du cinéma d’animation et l’art vidéo : « Je me suis familiarisé avec la procédure puisque mes deux ainés sont déjà passé par là. Concrètement, ce n’est pas si difficile à assimiler et à gérer. Il suffit juste de respecter les délais et être bien informé. »

Dans l’autre camp, en revanche, des parents sont moins rassurés, voire pris d’inquiétude face à la complexité des procédures. « C’est vraiment difficile quand on n’a pas les connaissances nécessaires, assure la mère d’une élève en terminale S. Il est indispensable d’avoir les compétences d’un stratège et les idées bien claires pour faire les bons choix. Cette situation est vraiment stressante et nous nous efforçons pourtant de mettre en confiance notre fille qui se sent un peu perdue. »

Plus que le fonctionnement de l’admission post-bac et ses embûches, c’est la nécessité de faire des choix d’avenir (de bons choix), qui préoccupe les futurs bacheliers et surtout les parents, a fortiori dans un contexte économique de plus en plus instable et inquiétant (chômage, travail précaire …).

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