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Ce qu’il faut connaitre au sujet de l’APB 2017

L’Admission Post Bac, communément désignée par l’abréviation « APB » est source d’espoirs mais aussi de critiques de la part des élèves et des parents. Educia vous fait un résumé de cette procédure controversée.

Quelle est l’utilité de l’Admission Post Bac ?

La plateforme de l’Admission Post Bac (APB) a été généralisée à partir de l’année 2008. Accessible sur Internet, l’APB a pour finalité de simplifier au maximum le processus de préinscription des lycéens dans l’enseignement supérieur, en intégrant dans un site web unique, la totalité des formations post-bac (à l’exception de quelques établissements à l’instar des Sciences Po).

L’APB donne la possibilité aux lycéens de s’informer sur quelques 12 000 cursus et d’en choisir un maximum de 24 d’ici le 20 mars de chaque année. Le candidat a par la suite jusqu’à la fin du mois de mai pour classer ses choix d’orientation selon un ordre de préférence. Le 8 juin, le système offre au candidat une première proposition d’admission avec l’exigence de donner satisfaction à un maximum de premiers vœux. En cas de refus de la proposition d’orientation par le candidat, le système formule d’autres propositions et permet d’adresser de nouvelles demandes dans le cadre d’une procédure complémentaire.

Pourquoi l’Admission Post Bac est-elle critiquée ?

Le principal reproche formulé à l’encontre de l’APB est l’opacité à propos des critères assurant le départage des candidats. En effet, ce manque de clarté (du point de vue des lycéens concernés) a pour explication la grande diversité des filières accessibles au choix. D’une part, on distingue les filières sélectives à l’instar des écoles d’ingénieurs qui sélectionnent ses élèves (sur dossier ou sur concours) et d’autre part, les licences dites « libres » proposées par de nombreuses universités et qui n’exigent que d’obtention du Bac pour y accéder.

Cette problématique est d’autant plus visible dans le cas de 4 filières à savoir : les Staps (facultés de sport), la psychologie, le droit et la première année de médecine qui ont des places limitées par rapport à la demande d’où le recours à une sélection sévère et parfois au tirage au sort. Cependant, les cas où « c’est la machine qui décide » n’ont concerné que 75 licences des Staps et une seule licence de psychologie. Concrètement, quelques 3 500 bacheliers n’ont pas obtenu la filière qu’ils ont placée en tête de leurs vœux d’où le recours aux tribunaux administratifs afin de régler leurs situations.

Afin d’éviter ce genre de tracas, il est conseillé de mettre en tête de vos choix ceux qui vous intéressent véritablement et pour qui vous estimez pouvoir remplir les conditions requises (surtout dans les cas des filières sélectives et des licences en tension identifiables par une pastille orange). Enfin, le cas échant, vous pouvez bénéficier d’une année de réflexion tout en conservant toutes vos chances d’obtenir enfin la formation de vos rêves l’année d’après.

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